BASMA ALSHARIF
Basma al-Sharif est une artiste/cinéaste née au Koweït, d'origine palestinienne, qui a grandi entre la France, les États-Unis et la bande de Gaza. Elle est titulaire d'une licence et d'une maîtrise en beaux-arts de l'université de l'Illinois à Chicago. Basma a développé sa pratique de façon nomade entre Chicago, Le Caire, Beyrouth, Sharjah, Amman, la bande de Gaza et Paris. Travaillant entre le cinéma, la photographie et l'installation, ses œuvres ont été présentées à la Biennial de Whitney, les Rencontres d'Arles, les Module au Palais de Tokyo, Here and Elsewhere au New Museum, à la Al Riwaq Biennial Palestine, au Berlin Documentary Forum, à la Sharjah Biennial, à Videobrasil et à Manifesta 8, et ont été inclus dans les festivals internationaux du film de Locarno, Rotterdam, Berlin, Toronto, New York, Montréal et Yamagata. Elle a reçu un prix du jury à la Biennale de Sharjah 9, a été sélectionnée pour le prix Abraaj Group Art et a reçu la bourse Marcelino Botin pour les arts visuels. Basma est représentée par la Galerie Imane Farés à Paris, distribuée par Video Data Bank et Arsenal. Elle est basée au Caire, en Égypte.
LE KARRABING FILM COLLECTIVE
Le Karrabing Film Collective, basé dans les territoires autochtones du Nord de l'Australie, utilise le cinématographie et l'installation comme formes de résistance et d'auto-organisation. Le collectif comprend environ 30 membres - vivant principalement dans la communauté de Belyuen - qui créent ensemble des films, de l'art et des installations en utilisant un "réalisme d'improvisation" qui ouvre un espace au-delà des binaires de la fiction et du documentaire, du passé et du présent. Signifiant "marée basse" dans la langue Emmiyengal, karrabing fait référence à une forme de collectivité en dehors des restrictions claniques ou foncières imposées par le gouvernement. Tournés avec des caméras portables et des téléphones cellulaires, la plupart des films de Karrabing dramatisent et satirisent des scénarios et des obstacles quotidiens auxquels les membres du collectif sont confrontés dans leurs diverses interactions avec des entités corporatives et étatiques. Le collectif crée des réseaux de récits non-linéaires qui tissent ensemble l’espace culturelle, à sa mémoire, à son ascendance en les liant librement à travers le temps et l’espace. Karrabing expose et conteste ainsi différentes facettes de la violence coloniale persistante qui atteignent directement ses membres, telles que la dévastation de l'environnement, les restrictions territoriales et l'exploitation économique. Le Karrabing Film Collective a présenté son travail à l'IMA de Brisbane, au Van Abbemuseum d'Eindhoven, à l'Institut fur Auslandsbeziehungen de Berlin, à la Biennale de Djakarta, au Centre Pompidou de Paris, à e-flux de New York, au Wexner Center for the Arts de Columbus (Ohio), à la Tate Modern de Londres, à Documenta 14 de Kassel, au Festival international du film de Melbourne, à la Berlinale, au Forum Expanded et à la Biennale de Sydney, au MoMA-PS1 et au Festival international du film de Rotterdam, entre autres.
SKY HOPINKA
Sky Hopinka (Nation Ho-Chunk/Bande indienne Pechanga de Luiseño) est né à Ferndale, Washington où il a grandi, avant de passer plusieurs années à Palm Springs et Riverside, Californie, Portland, Oregon. Il est présentement basé entre Vancouver, en Colombie-Britannique, et Milwaukee, au Wisconsin. À Portland, il a étudié et enseigné le chinuk wawa, une langue indigène du bassin du fleuve de Bas-Columbia. Son travail vidéo et textuel est centré sur des positions personnelles autour de sujets de territoire et paysage autochtone, de conceptions d’une langue comme récipient de culture, à travers des formes de médias personnelles, documentaires et non- romanesques. Il est titulaire d'une licence en arts libéraux de l'université de Portland State et d'une maîtrise en cinéma, vidéo, animation et nouveaux genres de l'université du Wisconsin-Milwaukee. Il enseigne actuellement à l'université Simon Fraser de Vancouver, en Colombie-Britannique.
BEATRIZ SANTIAGO MUÑOS
Beatriz Santiago Muñoz vit et travaille à San Juan, Porto Rico. Son travail est le fruit de longues périodes d'observation et de documentation, dans lesquelles les implications sociales de l'appareil photo se manifestent tout en étant un instrument qui joue le rôle de médiateur de pensées esthétiques. Ses films commencent souvent par une recherche sur des structures sociales, des individus ou des événements spécifiques, qu'elle transforme en images en mouvement, parfois accompagnées d’objets et de textes. Le travail récent de Santiago Muñoz est concerné par le territoire post-militaire, la poétique haïtienne et l'inconscient sensoriel des mouvements anticoloniaux. Inclues parmis ses récentes expositions personnelles individuelles sont Song, Strategy, Sign at the New Museum, A Universe of Fragile Mirrors at the Pérez Art Museum of Miami, MATRULLA, Sala de Arte Público Siqueiros, México City ; Post-Military Cinema, Glasgow International ; The Black Cave, Gasworks, Londres. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées, telles que le Whitney Museum, le Solomon Guggenheim Museum et Kadist.
LIS RHODES
Lis Rhodes (née en 1942), artiste anglaise et cinéaste féministe, est connue pour sa densité, sa concentration et son sens de la poésie qu'elle exprime dans ses œuvres visuelles. Elle est active au Royaume-Uni depuis le début des années 1970. Elle a été commissaire de cinéma à la London Film-Makers' Co-op de 1975-76. En 1979, Rhodes a cofondé le réseau de distribution de films féministes, Circles. Elle a été membre du comité des expositions pour le Conseil des arts Film on Filmevent en 1979, et la rétrospective internationale du cinéma Avante-Garde. Rhodes a été conseillère artistique auprès du Greater London Council de 1982 à 1985, et depuis 1978, elle enseigne à temps partiel à la Slade School of Fine Art, University College London.
PABLO DE OCAMPO
Pablo de Ocampo vit à Vancouver où il est Commissaire des expositions au Western Front. Il a organisé des projections, des expositions et des performances dans des galeries, cinémas, et des festivals internationaux. De 2006 à 2014, de Ocampo était Directeur artistique du Festival des Images à Toronto et, en 2013, il fut le programmeur du 59e Robert Flaherty Film Seminar, History is What's Happening. Il est membre fondateur de la série de projections collectives Cinema Project à Portland, OR.